Un maître pour Sekhmet ? (privé Séphiroth)

Sekhmet ouvrit les yeux avant de les refermés presque aussitôt. Elle avait espéré ne plus être la dedans à son réveil mais son espoir se trouvait être vain. Ca faisait à peine quelques jours qu’elle était dans cette cage, mas elle voulait déjà retrouver sa liberté. Elle s’en voulait de s’être laissé allé, de s’être cru en confiance si près d’une ville, d’ailleurs qu’est ce qui lui avait pris à elle de s’approcher de cette ville ? Elle aurait pu rester au loin, mais non il avait fallu qu’elle s’approche et voilà le résultat. Elle était derrière des barreaux, devant attendre que quelqu’un daigne l’acheter … et si quelqu’un voulait l’acheter il allait falloir qu’il soit vraiment décidé, depuis son arrivés, dès qu’un potentiel maître s’approchés de sa cage, elle se montrait agressive et tout ce qui allait avec. Jusqu'à présent, sa technique avait marché et les humains étaient allés voir les autres neko, la laissant tranquille. Sekhmet espérait qu’en agissant ainsi, le vendeur, voyant qu’il n parvenait pas à la vendre, la relâcherait dans la nature. Certes, les chances qu’il fasse cela été faible, mais elle était prête à les tenter, si au bout du compte, elle parvenait à redevenir libre. En plus il n’y avait pas qu’avec les clients qu’elle se montrait désagréable, mais avec le vendeur aussi, elle tentait de griffer et mordre dès qu’il passait à sa portée ou lorsqu’il lui amenait sa nourriture. Manque de chance pour elle, ils avaient vite compris et maintenant ils étaient prudent en s’approchant. Sekhmet allait repartir dormir, quand du bruit lui fit relever la tête. Quelqu’un approchait, et de ce qu’elle entendait, ca semblait être un client. Quand elle fut certaine que ce client venait de ce côté, Sekhmet se fit agressive, espérant que comme les autres, il ne s’approcherait pas de sa cage ou déciderait de ne pas se préoccuper de cette neko.

Séphiroth était rentré dans l'animalerie et s'était dirigé vers la section des Nekos. Il avançait parmi les cages le vendeur lui conseillant certains, déconseillant d'autres. Puis le jeune homme en remarqua une. Jeune, jolie, et surtout, agressive. Il savait ce que voulait la Neko, la liberté, rien que ça.

Vendeur : Je vous la déconseille vivement Monsieur. Elle est très agressive et même indomptable. Je sais pas si je vais pas la libérer pour la sûreté de mes clients.

- Non ! Ne la libère pas. Je la prends en charge.

L'homme à la cheveulure argent s'approcha en souriant de la cage.

- Alors comme ça tu poses problème ? Quel est ton nom ?

Le vendeur se préparer à sortir la Neko, une corde dans les mains pour attacher la jeune fille.

- Pour ma part je suis Séphiroth, Enusama Séphiroth. Sois bien sage, d'accord ?

Le marchand essayait avec difficulté d'attacher la Neko qui, apparement, ne voulait absolument pas coopérer. Séphiroth attrapa trois tiges de métal, et lorsque la femme-chat fut acculé dans un coin, il planta les tiges dans les barreaux de la cage, de façon à ce qu'elle soit coincée.

- Soit un gentil animal de compagnie gamine.

Il passa sa main dans les cheveux de la Neko avec un air confiant.

Sekhmet entendait les propos du vendeur. Pendant ce temps, elle s’énervait autant que possible. Elle entendit le vendeur parlait d’elle, et sourit intérieurement. Il voulait la remettre en liberté, parce qu’elle pouvait être dangereuse pour les clients … L’espoir germait dans sa tête, mais cette petite lueur qui brillait s’éteignit quand elle entendit la réponse du client. Il la prenait en charge … Ah non elle était si près de regagner se liberté, et lui, il voulait l’acheter … Elle le regarda s’approcher de la cage et redoubla d’agressivité, tentant de lui faire changer d’avis. Cependant elle lui répondit quand il lui demanda son nom.

"Je m’appelle Sekhmet Wild …"

En répondant, elle surveillait le vendeur du coin de l’œil. Il préparait une corde … Si il croyait qu’elle allait se laisser attrapper, il se trompait lourdement ! Les paroles de son potentiel acheteur lui tirèrent un sourire sans joie. Elle ? Etre sage, et puis quoi encore … Si il voulait une neko bien obéissante, il n’avait qu’à aller voir dans les autres cages, il y en avait plein qui n’attendait qu’une chose : trouver un maître.

Quand le vendeur s’approchât pour l’attraper, Sekhmet se concentra uniquement sur lui, se déplaçant sans arrêt dans sa cage, jouant des griffes et des dents pour lui faire reculer les mains, tout était bon pour ne pas se laisser faire. Elle aurait pu continuer longtemps sont manège, si le client, Séphiroth si elle avait bien compris son prénom, ne l’avais pas coincé dans un coin de sa cage avec trois barres de métal. Ca ne pouvait pas se finir ainsi, non il y avait forcément un moyen de se dégager. Pendant qu’elle le cherchait ce fichu moyen, elle entendit la voix de son acheteur. Gamine … Pour qui il se prenait celui là ?

"Je ne suis pas une gamine, compris ?"

Elle gronda en sentant sa main dans ses cheveux et tenta de le mordre. Qui sait, en la voyant tenter ça, il allait peut être renonçait …

La jeune neko ne comprenait pas trop Séphiroth. En temps normal quand elle tentait de mordre, on lui criait dessus et elle se prenait des coups, mais lui, il se contentait de sourire. Comme si ça réaction était celle qu’il avait attendue. Quand elle le regarda tendre la liasse de billet, elle n’eu aucune réaction, elle se doutais qu’il ne changerait pas d’avis, il souriait quand elle s’énervait, alors s’était prévisible … Sekhmet eut un moment de surprise en le sentant la prendre par la gorge, il appuyait dessus mais elle pouvait toujours respirer, cependant elle n’aimait pas du tout cela, elle était trop à sa merci à son goût. Elle se laissa sortir de la cage et gronda quand il rapprocha son visage du sien. Elle l’écouta parler, mais au fond elle s’en fichait un peu, elle se contentait de le regarder avec des yeux dans lesquelles ont pouvait lire tous les sentiments qui l’habitait à l’heure actuelle.

"Je ne connais pas mon âge exact, mais je dois avoir dans les 19 ans … J’ai très bien compris les règles du comportements, mais je me moque de tomber dans une bonne famille ou sur le pire des tortionnaires, tout ce que je veux c’est vivre comme je l’entend sans maître, sans chaînes, sans barreaux!"

Après ses mots, la jeune neko repris ses mouvements aussi fort qu’elle le pouvait, mais rien à faire, Séphiroth ne desserrait pas sa poigne et elle n’avait aucune chance de lui faire lâcher prise de cette façon. Cependant, elle refusait de s’avouer vaincue, elle voulait lui montrer qu’elle refuser d’être un gentil petit animal dévouait à son maître et prêt à faire tout pour lui, non elle, elle n’était pas ainsi. Quand elle entendit le mot chaîne et vit le vendeur s’approcher avec une entre les mains, Sekhmet ne fit que se débattre d’avantage ! Elle refusait de se faire attacher, elle ne voulait pas se retrouver "liés" à un maître par une corde ou tout ce qui pouvait y ressembler. Trop préoccupées par la vision de la chaîne, elle ne prit pas garde à ce que Séphiroth venait de soupirer d’impatience ou d’un sentiment similaire, ce n’est que lorsqu’elle se reçut la gifle, qu’elle le réalisa. Sur le coup, elle cessa tout mouvement, non pas qu’elle avait mal, elle s’était habituait à se prendre des coups, mais s’était plus de surprise, cela faisait longtemps que personne ne lui avait donné une claque à cause de son comportement. Elle reporta se yeux sur son, désormais, maître et se retint de justesse de tenter de lui labourer le visage de ses griffes.

"Je te pourrirais la vie comme tu dis quand je veux, je refuses de me plier à tes ordres."

Le temps de surprise de Sekhmet permis au vendeur de l'attacher comme il faut, avec un cadena en plus. Il remit la clé au jeune homme. Séphiroth tira sur la chaîne et fit venir Sekhmet près de lui la regardant dans les yeux.

- J'aime avoir du fil à retordre, j'espère que tu seras un bon divertissement.

Il tourna le visage de la neko et lécha la joue. La jeune femme-chat frissonna de dégoût, elle avait dit vouloir être libre et la voilà ligotée avec un maître. Celui-ci remercit le vendeur et sortit en tirant la neko de force. Il la fit tomber à la renverse, la retint avant qu'elle ne touche le sol, pour la mettre sur ces épaules. Il avança tranquillement sur une longue distance, se moquant du regard des passant et des demandes de libérations de la neko.

- Sekhmet. Tu sais que je ne te libèrerai pas, alors boucle-là sinon tu vas être fatiguée avant l'heure.

Un ordre ? Non pas vraiment... Plutôt un conseil. Il marchait sans fatiguer. Il regardait devant tournant sans hésiter. Il s'arrêta devant une maison et sourit.

- Te voici chez moi. Tu devrais t'y plaire...

*Mais c’est pas vrai !!!*

Telle était la pensée de la jeune neko quand elle sentit le métal froid contre sa peau. Pourquoi avait-il fallut qu’elle cesse de gigoter ?! Si elle ne s’était pas arrêter, ce fichu vendeur n’aurait pas réussi à l’attacher … Elle soupira, en plus il avait mis un cadenas alors là elle ne pouvait vraiment pas espérer s’enfuir. Lorsque son "très cher" maître tira sur cette saleté de chaîne, Sekhmet failli perdre l’équilibre, mais elle se rattrapa de justesse et atterrit tout près de Séphiroth … Trop près si on voulait son avis. Elle fixa ses yeux dans ce de son maître, et eut un sourire moqueur en entendant ses paroles.

"Si tu espères me mater, tu peux abandonner cette stupide idée, jamais je ne me soumettrais à qui que se soit !"

Elle le laissa lui tourner le visage mais le regretta dès qu’elle sentit ce qu’il lui faisait. Un grondement sourd s’échappa de sa gorge alors qu’elle sentait l’homme aux cheveux argentés lui lécher la joue. En même temps que ce grondement elle frissonna, ce contact la dégoûtait au plus au point. En sortant, elle fusilla le vendeur du regard. Si les yeux pouvait tuer, le pauvre serait désormais au sol, sans vie, d’ailleurs il n’y aurait pas que lui dans cette condition, mais aussi son maître et tout ceux qui oserait l’approcher pou la mettre en cage ou la privait de sa liberté. Elle était tellement préoccupait à fusiller le vendeur du regard qu’elle ne se rendit pas compte que Séphiroth tirait sur la chaîne et le résultat ne se fit pas attendre, elle perdit l’équilibre, et vit le sol se rapprochait trop vite, mais elle ne l’atteint pas. Son maître venait de la retenir, et avant qu’elle ne tente de se redresser, il venait de la mettre sur ses épaules pour la menait elle ne savait ou.

"Mais lâche moi !!! Je peux marcher toute seule ! Et puis d’abord je ne suis pas un sac de pommes de terre, laisse moi retourner sur le sol !"

La jeune fille portant le nom de la déesse égyptienne de la vengeance, n’écouta pas ce que lui disait Séphiroth et continua de bouger et criait tout le long du chemin, jusqu'à ce qu’il la dépose devant une maison. Et pour toute réponse à la phrase de son maître, elle haussa les épaules.